Ça y est, vous venez de décrocher LE job d’animateur ! Premier pas dans la vie active, première responsabilité… oui mais, avez-vous pensé au contrat d’embauche ? Quel contrat, quel statut ? Pour vous aider à démarrer votre mission d’animation en bonne et due forme, voici un petit tour d’horizon des statuts existants.
En tant qu’animateur, vous pouvez être amené à travailler dans des structures avec hébergement (colonie de vacances, camp ou centre de vacances) ou sans hébergement (centre de loisirs, centre aéré ou accueil périscolaire). Pour ces derniers, votre statut dépendra surtout de la structure qui vous embauche (mairie, association, comité d’entreprise, etc.). En effet, si vous allez bientôt animer en ACM (accueil collectif de mineurs) votre statut peut varier comme suit :
Dans le cas où vous intervenez comme salarié, vous êtes alors soumis à un contrat de travail que vous devez lire correctement et signer au plus tard le premier jour du séjour ! Les types de contrats les plus courants sont alors : contrat à durée déterminée (CDD), contrat à durée indéterminée (CDI), contrat à durée indéterminée intermittent (CDII) ou contrat d’engagement éducatif (CEE), dont voici les grandes lignes :
Du contrat d’engagement éducatif…
Le contrat d’engagement d’éducatif fait aujourd’hui débat car il ne prévoit pas de temps de repos compensateur minimal de onze heures par jour comme l’exige, depuis 2010, la Cour de justice de l'Union Européenne (CJUE).En avril 2012, une disposition de la loi Warsmann a réformé le contrat d'engagement éducatif (CEE) de l'animateur pour le rendre conforme à cette législation européenne. Cependant, l’objectif de 11 heures de repos quotidien est difficilement applicable notamment sur des séjours spécifiques comme les itinérants ou séjours adaptés pour les personnes en situation de handicap.
… au volontariat de l’animation
Ces
modifications apportées au contrat d’engagement éducatif n’offre plus
aujourd’hui de statut adapté aux animateurs. Pour le remplacer, plusieurs
associations se sont regroupées et proposent la création d’un statut de volontaire de l’animation. Ni bénévole, ni salarié, le jeune s’engagerait pour
quelques semaines par an moyennant une indemnisation. Ce volontariat de
l’animation offrirait enfin un statut adapté aux animateurs/directeurs et
serait compatible avec le volontariat reconnu par l’Union Européenne.
Pour aller plus loin
Au-delà de ces principales formes d’engagement existent aussi d’autres statuts comme le service civique qui permet de s’impliquer dans la conduite d’une activité d’utilité sociale sur une durée de 6 à 12 mois. Pour vous renseigner et faire le bon choix :
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https://service-civique.ufcv.fr
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http://www.planetanim.fr